Eating Cats In China

Discolosure:  I wouldn't have a clue because I've never eaten cat before.  And I am doing this in the hope that you won't either.

Media-related confession:  Some time ago, I came across a certain set of photographs at a Chinese forum.  As with these things, who knows where the photographs came from?  On one hand, I know that it will probably get me thousands and thousands of hits.  Since many of these will be for the wrong reasons, I don't want to post them here.  On the other hand, I keep reading discussions about eating cats in what I considered to be in a blasé manner (e.g. Shanghai Daily).  At those moments, I have to wonder: What would you people say if you actually knew what is involved in the act?  I have agonised enough over this, and I have ended up with the decision to go ahead with this post anyway.

The mental wrestling inside my own head is undoubtedly related to the movie Blood of the Beasts (Le Sang des Bêtes).  This was a 1949 black & white documentary directed by Georges Franju and runs for only 22 minutes.  You should try to take a look yourself.

About Le Sang des Bêtes, I am going to quote the description from LeTempsDetruitTout:

«Le sang des Bêtes» débute comme un film de Marcel Pagnol.
Une petite musique enjouée qui fleure bon la Provence, le thym, le romarin et la lavande.
Un noir et blanc qui nous renvoie à un cinéma français à l’accent tellement enchanteur.
Mais que l’on ne s’y trompe pas!
Car si en surface tout est paisible, des enfants jouent, des amoureux s’embrassent, dans l’ombre aux Portes de Paris, à l’insu de tous , la Mort frappe.
Des convois de trains et de camions, mènent aux abattoirs, veaux, vaches, chevaux et autres moutons.
On ne peut s’empêcher de faire un terrible parallèle avec les Trains de la Mort.
«Le sang des Bêtes» fut tourné en 1949 … la libération des Camps ne date que de 1945.
La manière dont Georges Franju filme les façades des abattoirs n’est d’ailleurs pas anodine.
Le sang se glace, tant ces bâtisses rappellent l’entrée des Camps de Concentration.
Pourtant, pas un mot à ce sujet … mais les images parlent d’elles-mêmes.
Les commentaires se font en deux temps pour chaque abattoir visité.
La présentation extérieure est faite par une femme.
Sa voix est fluette, douce, empreinte d’émotion.
Elle prépare à l’indicible et donne toute leur humanité aux images qui suivront.
Lorsque les Animaux apparaissent et que l’on pénètre dans les lieux, c’est un homme qui prend le relais.
Sa voix est très technique, neutre, descriptive et ses explications chirurgicales.
D’où une absence totale de larmoiement.
Larmoiement qui aurait totalement desservi le propos du court-métrage et l’aurait fait sombrer dans le pire des mélos de la cause animale.
Chaque ouvrier vaque à ses occupations … très peu d’ouvrières.
Les états d’Ame sont absents.
Les uns sifflent, les autres chantent.
On les comprend ô combien!
Il faut prendre de la distance face à tant de souffrance.
Presque tout sert chez l’Animal sacrifié.
Même les sabots des chevaux deviennent de l’engrais.
Des religieuses recueillent la graisse bovine.
Comment ne pas éprouver une éternelle reconnaissance envers ceux dont on prend la Vie?
Ce mal est nécessaire, c’est une des terribles Lois de la Nature!

Georges Franju cite Baudelaire à la fin du «Sang des Bêtes».
Voilà ce que dit le poète.
«Je te frapperai sans colère et sans haine, comme un boucher»
«Sans colère, sans haine et avec la simple bonne humeur des tueurs qui sifflent ou chantent, parce qu’il faut bien manger chaque jour et faire manger les autres, au prix d’un très pénible et souvent dangereux métier».
Image étonnante que celle de deux Sœurs quittant les abattoirs.
Je ne peux m’empêcher de penser qu’en récoltant la graisse animale, elles ont aussi collecté l’Ame des Bêtes.
Car si il y a un Paradis pour l’Homme, il y a le même pour les Animaux!

Having delayed you with so many words in what is an incomprehensible foreign language to many of you, I am going to move forward to that photo collection.  You are warned once again that it is extremely GORY.  Click here.